Global Reporting Initiative (GRI)
« La Global Reporting Initiative, ou GRI, est une ONG née en 1997 de l’association du CERES (Coalition for Environmentally Responsible Economies) et du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement). Elle intègre d’autres parties prenantes (sociétés, organismes, associations…) du monde entier. Elle a été constituée pour établir un référentiel d’indicateurs permettant de mesurer le niveau d’avancement des programmes des entreprises en matière de développement durable. Elle propose à cet effet une série de lignes directrices afin de rendre compte des différents degrés de performance aux plans économique, social et environnemental.
Publiées pour la première fois en 2000, puis révisées en 2002 et 2006, les lignes directrices de la GRI ont fait l’objet en 2013 d’une édition dite G4. Aujourd’hui, les lignes directrices de la GRI G4 sont largement utilisées par les entreprises et diverses organisations pour produire leurs rapports RSE (Responsabilité sociale des entreprises). »
Méthode :
« Les Lignes directrices stipulent que plusieurs principes doivent être appliqués lors de la préparation d’un rapport GRI. Au niveau du contenu, les parties prenantes doivent être impliquées et l’information colligée doit tenir compte du contexte, être pertinente et exhaustive. Au niveau de la qualité, l’information rapportée doit être objective, comparable, précise, claire et fiable. Le rapport doit aussi être publié à une fréquence régulière (GRI, 2015b, p. 16-19). »
Portée :
« […] le niveau élevé de standardisation et l’adoption de ces Lignes directrices par une majorité de grandes entreprises permettent de se retrouver plus facilement lors de la consultation de ces rapports, d’être en mesure de comparer lesdites lignes directrices et de développer une expertise internationale liée à la documentation de chacun de ces aspects. Les normes du GRI sont d’ailleurs elles-mêmes en accord avec d’autres normes internationales telles qu’ISO, AA1000, ainsi que certaines recommandations formulées par l’ONU et l’OCDE. »
« Le GRI est une méthode encore peu adaptée à la réalité des petites organisations. De plus, plusieurs normes sont déjà incluses dans les cadres législatifs nationaux, notamment au Québec. Enfin, le rapport GRI, dans plusieurs cas, vise moins à mettre en valeur l’impact positif qu’à démontrer l’absence d’impact négatif. »
«De grandes entreprises comme Alcoa, Gaz Métro et Hydro-Québec produisent aussi leurs rapports de développement durable en fonction des Lignes directrices proposées par le GRI. Du côté de l’économie sociale, Desjardins et le Fonds FTQ produisent également des rapports annuels de développement durable conformes aux méthodes proposées par le GRI.
Avantage :
-Modèle permettant de suivre la progression
-Montre son « Engagement à produire un rapport de développement durable intégré à son rapport annuel afin de divulguer sa progression au chapitre du développement durable selon les lignes directrices de la Global Reporting Initiative (GRI). »
Information intéressante
Il est important de mentionner que pour les entreprises, surtout au Québec, il est moins pertinent de faire un rapport GRI parce que le Québec a de l’avance au niveau des normes environnementales et au niveau de la règlementation pour la qualité de l’air. Donc, en général, il y a uniquement les grandes entreprises dans le monde qui font un rapport GRI. Par exemple, au Québec, il y a Hydro-Québec.